Freins actuels au développement de la plaisance
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
De mon point de vue de débutant dans le domaine, mais passionné par la mer depuis toujours.
Les places au ponton sont trop longue à obtenir, 10 ans d'attente à Carry le Rouet par exemple.
A noter que ce port, que je connais bien et remplis de bateau qui ne sorte qu'une fois l'an majoritairement et pendant 1 semaine... Sur les 52 semaines ça fait un faible pourcentage.
Le prix d'un bateau à l'entretien (réfection des peinture tout les ans, les différente choses consommable (écoute et autre)) me parait difficile à "soutenir" seul.
Le prix d'achat du bateau neuf ou d'occasion.
Quelques pistes pour résoudre ces soucis :
Multi-propriétaire pour diminuer les coût à l'achat et d'entretien. Je suppose que avec plusieurs propriétaire on fait sortir le rafiot plus souvent et donc que finalement l'entretien est plus "rationnelle".
Cela solutionne le problème de la place au port aussi... Si 5 propriétaire d'un seul 7 m on une place au port, le bateau sort 5 semaines par an et ne mobilise qu'une place.
Concernant le dériveur et son achat :
Quand on habite comme moi en appartement, difficile de sauter le pas, pas d'endroit de stockage du rafiot.
Le poser au club de voile ? Possible, mais finalement chiant, on peut pas venir sortir son bateau comme on veut.
Solution qui existe peut être :
Louer un emplacement au sec pour stoker bateau, mat, voile dans un lieu sécurisé et à l'abri des UV. Le WE on récupérer la bateau et on va s'éclater... on le ramène le dimanche soir pour le stoker au sec.
Sinon, la solution du multi-propriétaire pour un dériveur familliale me parait être aussi une bonne solution.
Les places au ponton sont trop longue à obtenir, 10 ans d'attente à Carry le Rouet par exemple.
A noter que ce port, que je connais bien et remplis de bateau qui ne sorte qu'une fois l'an majoritairement et pendant 1 semaine... Sur les 52 semaines ça fait un faible pourcentage.
Le prix d'un bateau à l'entretien (réfection des peinture tout les ans, les différente choses consommable (écoute et autre)) me parait difficile à "soutenir" seul.
Le prix d'achat du bateau neuf ou d'occasion.
Quelques pistes pour résoudre ces soucis :
Multi-propriétaire pour diminuer les coût à l'achat et d'entretien. Je suppose que avec plusieurs propriétaire on fait sortir le rafiot plus souvent et donc que finalement l'entretien est plus "rationnelle".
Cela solutionne le problème de la place au port aussi... Si 5 propriétaire d'un seul 7 m on une place au port, le bateau sort 5 semaines par an et ne mobilise qu'une place.
Concernant le dériveur et son achat :
Quand on habite comme moi en appartement, difficile de sauter le pas, pas d'endroit de stockage du rafiot.
Le poser au club de voile ? Possible, mais finalement chiant, on peut pas venir sortir son bateau comme on veut.
Solution qui existe peut être :
Louer un emplacement au sec pour stoker bateau, mat, voile dans un lieu sécurisé et à l'abri des UV. Le WE on récupérer la bateau et on va s'éclater... on le ramène le dimanche soir pour le stoker au sec.
Sinon, la solution du multi-propriétaire pour un dériveur familliale me parait être aussi une bonne solution.
Chris13
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- Loup de mer mystérieux
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
Emplacement sec et sécurisé : Un grand garage avec une porte à clé fait l'affaire (pas de place de parking aux 4 vents évidemment !)
A condition d'avoir le dériveur qui va bien ...
J'ai toujours choisi mes embarcations en fonction de mes capacités de stockage, soit en ce moment 5m20 de long par 2m5 de large.
kayak : 5m20, pas de démontage mais aucun gréement, peu de largeur et profondeur. Tenait ric-rac en appui au fond et contre la porte !
Zef : rentre sans problème (3m90) , et j'ai choisi le mât fractionné à dessein.
J'ai un moment hésité avec un dart pour les mêmes aspects pratique (démontage, mât en 2 ...) (on parle ici de pratique, pas de perfs !)
Sunfish : idem pour la coque (4m20), le gréement pacifique à l'avantage d'un mât court et d'espars à peine plus long. Ca tient dans la longueur (5m pour les espars, 4m pour le mât)
Une barque provençale ferait l'affaire avec un gréement latin pour les mêmes raisons, à condition de disposer d'un fractionnement de l'antenne, ce qui doit être envisageable (traditionnellement ce sont deux espars aboutés-liés).
Voilà la problématique de la petite plaisance : L'encombrement, la manutention sur le parking, le remorquage sur la route, ou la place au port, c'est toujours plus ou moins le même soucis ...
Je pense que la réponse aux questions se situe pas mal sur cet axe.
A condition d'avoir le dériveur qui va bien ...
J'ai toujours choisi mes embarcations en fonction de mes capacités de stockage, soit en ce moment 5m20 de long par 2m5 de large.
kayak : 5m20, pas de démontage mais aucun gréement, peu de largeur et profondeur. Tenait ric-rac en appui au fond et contre la porte !
Zef : rentre sans problème (3m90) , et j'ai choisi le mât fractionné à dessein.
J'ai un moment hésité avec un dart pour les mêmes aspects pratique (démontage, mât en 2 ...) (on parle ici de pratique, pas de perfs !)
Sunfish : idem pour la coque (4m20), le gréement pacifique à l'avantage d'un mât court et d'espars à peine plus long. Ca tient dans la longueur (5m pour les espars, 4m pour le mât)
Une barque provençale ferait l'affaire avec un gréement latin pour les mêmes raisons, à condition de disposer d'un fractionnement de l'antenne, ce qui doit être envisageable (traditionnellement ce sont deux espars aboutés-liés).
Voilà la problématique de la petite plaisance : L'encombrement, la manutention sur le parking, le remorquage sur la route, ou la place au port, c'est toujours plus ou moins le même soucis ...
Je pense que la réponse aux questions se situe pas mal sur cet axe.
"There is nothing--absolutely nothing - half so much worth doing as simply messing about in boats."
- Kenneth Grahame, The Wind in the Willows.
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
Donc le frein principal serait le manque de moyens de stockage alternatifs. Du style capable de désengorger un port mais laissant la réelle possibilité de naviguer sans délai.
Un stockage sur un terre plein avec possibilité de grutage/ mise à l'eau sur commande.
Mais c'est plus cher que la place de port ça ! Non?
Un stockage sur un terre plein avec possibilité de grutage/ mise à l'eau sur commande.
Mais c'est plus cher que la place de port ça ! Non?
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
pas forcément. j'avais demandé les prix pour une place à sec (Cordemais). Ils proposent des contrats avec 10 mises à l'eau annuelle incluses pour un tarif équivalent à un port à flot. Je n'ai pas suivi à cause de la situation de ces ports à sec qui sont bien loin de la mer en ce qui concernent ceux qui se trouvent sur la Loire (mini 7 miles à descendre/remonter)
Donc un port à sec avec accès direct à la mer = OUI OUI OUI, mais il n'y a malheureusement pas assez de place non plus sur les terre-plein des ports
Donc un port à sec avec accès direct à la mer = OUI OUI OUI, mais il n'y a malheureusement pas assez de place non plus sur les terre-plein des ports
- Barjototo
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
et puis là pour le coup quelqu'un parlait d'esthestime.. des bateaux sur terre pleins c'est tres laid (meme si moi j'adore aller me balader dessous l'hiver).. mais les anti port de plaisance ne peuvent etre pour les stockages au sec.
sinon c'est une super idée surtout pour les bateaux a moteur qui sont meme stocké vertical maintenant dans certains ports.. c'est bon marché et sur un coup de fil le bateau est mis a l'eau par le port.
sinon c'est une super idée surtout pour les bateaux a moteur qui sont meme stocké vertical maintenant dans certains ports.. c'est bon marché et sur un coup de fil le bateau est mis a l'eau par le port.
Quand les mouettes ont pieds.., c'est qu'il est temps de virer..
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
Cordemais, c'est pourtant pas si loin que ça, si on part avec le jusant, on est vite à St Nazaire, mais c'est vrai que les raffineries en bord de Loire, c'est pas très charmant comme cadre pour un début de croisière.
Ce qui freine aussi le développement de la plaisance, c'est aussi la réglementation de plus en plus draconienne dictée par les assureurs aux pouvoirs publics qui va dans le sens de l'évolution de notre société de plus en plus autoritaire vers le modèle chinois.
Aujourd'hui, tout ce qui n'est pas expressément autorisé est interdit et il faut produire des justificatifs partout.
C'est ainsi que les régates d'été ont souvent été plombées par l'exigence de production d'un certificat médical. Pour les régatiers habituels à l'année, ça ne pose pas de problème, nos licences sont tamponnées, mais pour le régatier occasionnel qui sort son 4.45 et prend une licence journalière pour la régate du 15 août du CN Triffouillies les Mouettes, ce n'était pas forcément prévu et se faire refouler pour un papier est frustrant, ces gens là n'y reviendront pas forcément et cette régate disparaîtra faute de concurrents.
Ce qui freine aussi le développement de la plaisance, c'est aussi la réglementation de plus en plus draconienne dictée par les assureurs aux pouvoirs publics qui va dans le sens de l'évolution de notre société de plus en plus autoritaire vers le modèle chinois.
Aujourd'hui, tout ce qui n'est pas expressément autorisé est interdit et il faut produire des justificatifs partout.
C'est ainsi que les régates d'été ont souvent été plombées par l'exigence de production d'un certificat médical. Pour les régatiers habituels à l'année, ça ne pose pas de problème, nos licences sont tamponnées, mais pour le régatier occasionnel qui sort son 4.45 et prend une licence journalière pour la régate du 15 août du CN Triffouillies les Mouettes, ce n'était pas forcément prévu et se faire refouler pour un papier est frustrant, ces gens là n'y reviendront pas forcément et cette régate disparaîtra faute de concurrents.
Les finns sont dans la pente
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
J'ai une licence de voile et je l'ai fait signer à l'occasion d'une visite chez le médecin de famille. Question certificat médicale, la voile et très loin de certains autres sports (la plongée, le pilotage d'avion de tourisme) sur les questions de contre indication.
Chris13
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- Loup de mer mystérieux
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
Les mauvaises langues te diraient que ce n'est même pas un sport
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- Dauphin trapeziste
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Re: Freins actuels au développement de la plaisance
Y'en a bien qui disent que le poker est un sport.fabrice a écrit :Les mauvaises langues te diraient que ce n'est même pas un sport
Pourquoi pas les autres jeux de cartes faisant appel à la réflexion ? (belote, tarot, rami...).
Ceux qui me disent que le voile n'est pas un sport, je les invite à remonter un finn sur une plage bretonne à marée basse ou à naviguer avec ce bateau à partir de 10 noeuds.
Les finns sont dans la pente
https://silk.pl/co-zrobic-z-wlosami-przed-snem-aby-rano-byly-piekniejsze/