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Comme le dit le mono voile de mon club : Ce sont des F1. Tout comme les F1 pêtent à la moindre sortie de route.
Les océans sont aussi de plus en plus poubellisés, c'est une autre -triste- explication.

Mais justement là il ne s'agit pas tout à fait d'OFNI, mais de deux chalutiers et d'une bouée. Elle a bon dos la poubelle je trouve. On dirait plutôt que la vitesse des bateaux est telle maintenant que ça les fait filer les yeux bandés à courir dans une forêt.

pour le cas de vincent rioux,il semble que ce soit une tonne d'amarrage de port
donc c'est bien un ofni
pour les épisodes chalutiers,quelqu'un peut résumer la chose
maintenant,si vous pouvez agrémenter vos messages de queques photos,ça serait pas mal pour ceux qui,comme moi suivent la course à distance

Un scoop dans Libé: Le sponsor de Riou et son poulain sont en complet accord sur le prix démentiel d'un 60' en période de crise ...et appellent de leurs voeux une monotypie pour la prochaine édition (faute de quoi PRB jetterait l'éponge) ..
Enfin un peu de clairvoyance serait on tenté de dire...et zut pour les architectes qui tiennent la course en otage et la font mourir à petit feu....

Autre confirmation: l'océan est bien la poubelle de notre terre surpeuplée...après les capsules et les briquets en plastique (des milliers de tonnes) qui dérivent dans le Pacifique et font crever les albatros, voici les bouées de corps morts géantes en vadrouille, en provenance des plateformes pétrolières (africaines ou brésiliennes)....

Pas très romantique et plutôt inquiétant

on a meme reussi a former 2 continents de plus sur les océans. ..composé de fragment de plastique et autres dérivées du pétrole. ..pétrole que je considére comme un cancer pour la planète...

mouais, sans pétrole pas de zef
Quand aux bateaux bois à peu près tous confits dans l'epoxy ...
C'est bien le pétrole, ça demande moins d'entretien qu'un calfatage à la résine de pin et au gras d'ours. (c'est avec cette mixture que les amérindiens calfataient leurs canoës !)

Puisqu'il n'y a pas de réaction à l'impressionnante victoire de François GABART sur ce vendée globe, je relance le sujet.

A 29 ans, il tourne en moins de 80 jours (78j et 2h) autour du monde, tout seul, sans escale (ça fait perdre du temps).
Chapeau bas !

Avec Armel LE CLEAC'H, ils ont animé la course de bout en bout avec des écarts qui faisaient l'élastique.

J'ai l'impression que ca devient vraiment du sport dans le sens ou meme l'experience des anciens ne permet plus de surpasser la condittion physique des jeunes qui sont bien affûtés.
Les bateaux les plus récents sont devant, une stricte monotypie ( ils en parlent) permettrait de voir de belles bagarres, et pas uniquemnt chez les 2 premiers.

Quand je vois les vidéos de son bateau , j'ai l'impression de voir un cinquo planant ....du coup je ne suis pas jaloux....

Pour la monotypie il est évident que l'architecte de CDK a vraiment de l'avance .....il faudrait le charger du projet
Mais d'un autre côté l'inventivité non bridée fait avancer le schmilblick ....

Pour ma part, j'ai été très déçu de leur façon de faire la course : plutôt froids, pas un message de soutien à Bernard Stamm par exemple… J'aurais cru voir de la F1 par moment.

A contrario, l'aventure d'Alessandro di Benedetto est formidable de mon point de vue, et se rapproche bien plus de ce que j'aime dans cette course.

Ce qui m'impressionne le plus dans cette course, c'est le degré de technique de communication auquel on est arrivé qui rend la course si proche de nous. Rien qu'en terme d'isolement, j'imagine que cela n'a rien à voir avec il ne serait-ce que dix ans auparavant. Et je ne parle pas du remarquable intérêt que cela doit avoir pour être en mesure de réparer au mieux tout seul dans le bateau, changeant du même coup toute la notion du "sans assistance". À ce sujet, je me suis toujours demandé si la façon de dire "nous" des marins, tel que peut le faire Armel Le Cléach par exemple, signifiait moi et mon bateau, ou moi et toute l'équipe technique avec qui j'ai fait la course ?

Quant aux vitesses atteintes, elles sont tout bonnement hallucinantes. Quand on relie Moitessier avec sa longue route, on se dit qu'il y a un monde entre la première idée et les moyens techniques que l'on peut mobiliser et le savoir-faire qu'on a aujourd'hui.