Re: Lasers : Le gros bordel et La grande Braderie
Publié : 04 mai 2020, 16:26
Apparamment , suite aux attaques sur sa gouvernance et son vote bidon sur Survey Monkey , l'ILCA ouvre ou fait semblant d'ouvrir une discussion sur la révisionde ses statuts
Il y a un espace dédié pour la consultation....
http://www.laserinternational.org/laser ... -feedback/
Les membres de la série, mais d'autres aussi peuvent donner leur avis...j'ignore s'ils n ont quelque chose à foutre ou si c'est une pure opération de relations publiques mais on a jusqu'au premier juin pour donner son avis (je l'ai fait , et en anglais encore, parce que vu le Covid j'avais du temps à perdre) .
Le texte suivant va paraître sur la revuede l'AFL
PUISQU'ON NOUS DEMANDE NOTRE AVIS...
Je ne sais pas vous, mais moi, de temps en temps j'aime bien lire un journal bien ringard sous tous aspects (pas de couleurs, pas de pub, des jeux de mots du temps de Grand Papa, des contrepèteries et des mots croisés aux définitions capillotractées) mais hautement informatif (pas de pub + total autofinancement = liberté de parole) et écrit sans une once de langue de bois, de placement produit, de com, et de jus de crâne de Spin Doctor)....vous (oui vous, les masters, pas que les zoomers... chais pas trop) vous avez sûrement reconnu le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, né en pleine guerre de 14-18 pour se foutre de la censure militaire et qui a parfois fait vaciller des politiciens puissants ou des grands PDG un peu trop influents (Giscard et ses diamants, Fillon et ses costumes hors de prix, Elf et ses avions renifleurs..).
Depuis les années 20, le Volatile (comme disait De Gaulle, fervent lecteur et tête de turc récurrente du canard) porte en exergue une fière devise :
La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas
C'est le détournement d'une pub (déclinée aussi en TSF au temps du Poste Parisien, avec la rime de mirliton qui va bien ) qui vantait les piles Wonder (des piles plates de 4,5V, technologie saline, zinc, charbon, gel salin et dioxyde de manganèse, emballage carton rouge et bleu avec une tête de lion)
Je précise pour les zoomers, parce que ce fleuron de l'industrie française a été « sauvé » par Bernard Tapie (c'est à dire vendu à la découpe, machines à la casse, brevets bradés aux américains, ouvriers au chômage et trésorerie empochée à la ni vu ni connu j' t ' embrouille) il y a bien trente ans.
La pile Wonder ….ne s'use que si l'on s'en sert
Pourquoi je vous cause de ça, en plus j'ai promis à Mimiche et au bureau de l'AFL que j'allais faire court (serment d'ivrogne!) pour causer d'un sujet grave dont au sujet duquel je vous ai déjà tympanisé les esgourdes : Le bras de fer entre les constructeurs de Lasers, la bataille de la communication sur les forums genre Sailing Anarchy et surtout l'attitude très ambigüe de l'ILCA , l' Asso internationale des laséristes dont VOUS ÊTES MEMBRES et qui a un gros problème de gouvernance , avec des conflits d'intérêt potentiellement aussi mahousses qu'un super-pétrolier post panamax.
Le secrétaire général de l'ILCA (l'américain Eric Faust) est très grassement payé (plus que ne l'était Jean Pierre Champion à la FFV avant la révolution de palais d'il y a 4 ans , maintenant son successeur , Nicolas Hénard, ex fine barre du Laser dans les années 80, est bénévole).
Eric Faust, salarié, un droit de vote aux décisions du World council.
La représentativité du World council est biaisée (les Européens 67 % des pratiquants, qui payent leurs cotizes, sont largement minoritaires), l'ILCA semble avoir pris fait et cause pour les constructeurs australiens et se foutre comme d'une guigne de l'envolée des prix du Laser pour le régatier de base, qui ne peut plus suivre le rythme de la gadgetisation du bateau (carbone dans tous les coins, jeux de gréements en mylar tout à fait wonderfioules et very expensive made in Australia annoncés pour bientôt, safrans et dérives miracles...qui doubleront à terme le prix déjà salé du bateau pour une augmentation de performances de un ou deux pour cent (un truc aussi con que de coller des jantes en magnésium et des freins de Formule 1 en Carbone à une Dacia Sandero)...et cerise sur le gâteau, l'abandon du nom historique Laser et du logo « starburst » l'étoile de la lumière coordonnée / amplifiée /stimulée qui rend tant de services dans les laboratoires mais aussi pour des applis aussi prosaïques que la lecture des DVD ou les mesures des pièces d'appartement pour les poseurs de moquette
L'offensive des australiens pour imposer leur ILCA dinghy était aussi bien préparée que l'attaque d' Hitler et de Guderian sur la Ligne Maginot en 1940...les ILCA Dinghies auraient dû débarquer en fanfare lors du mondial jeunes World Sailing, prévu au lac de Garde ce printemps , les problèmes de jauge éventuels étant aplanis par un jaugeur apparemment acquis à la cause de l'ILCA dinghy...
Derrière tout aurait suivi pour dézinguer en grand style l'actuel constructeur Laser Performance (dont le PDG n'est ni un chevalier Blanc, ni un perdreau du jour..et encore moins un voileux pratiquant)...seulement voilà, le COVID 19 a gelé toute cette belle mécanique comme l'hiver russe transformant en goudron compact l'huile du moteur d'un Panzer....
Les européens de l'Eurilca (qui est gérée sur des bases bien moins onéreuses, organise ses réunions annuelles dans des hôtels bien plus basiques et salarie au compte-gouttes le nombre strictement nécessaire de professionnels) se sont fâchés, ils ont demandé des comptes, (l'ILCA a fait le coup du mépris) .
Le constructeur anglais a suscité une nouvelle classe Laser « canal historique » (THE LASER CLASS ) qui demande son affiliation à World Sailing (la fédé internationale , exIYRU /ISAF, institution elle aussi en pleine crise de gouvernance doublée d'une crise financière -locaux hors de prix à Londres et chaîne de télé à thème voile ruineuse, dont l'audience et la visibilité médiatiques sont comparables en taille à un noyau d' atome d'hydrogène en vadrouille vers Bételgeuse...vous voyez d'ici le tableau).
Bref pour paraphraser le Hamlet de mon vieux pote Guillaume Hochepoire * il y a quelque chose de pourri au royaume du Laser et c'est à l'ILCA que ça sent le plus mauvais...
Du coup cette institution qui nous avait fait le coup du vote surprise sur l'appli Survey Monkey, vote que j'ose appeler bidon, expédié en un petit mois sur une appli smartphone cryptique ,vote qui donnait au tandem ILCA , Performance Sailcraft Australia le pouvoir de modifier le bateau n'importe comment sans plus jamais consulter la base des pratiquants, via le Manuel du constructeur, l'ILCA commence à être mise en cause elle-même (après avoir trompeté sous paravents et par forumeurs courageusement anonymes interposés que le constructeur anglais était mort et enterré) .
Les européens renâclent, l'opposition s'organise, le COVID 19 a bloqué en rase campagne la belle mécanique de l'offensive des kangourous et du coup comme çà, en toute innocence virginale, l'ILCA se décide à consulter la base, pas par un référendum contraignant, non, trop malins, mais par une vaste et informelle consultation concernant la réforme de sa constitution (ce que nous français nous appelons moins pompeusement les statuts d'une association.).
Donc pour une fois qu'on nous demande notre avis ...exprimons nous
La démocratie associative, comme la Liberté de la Presse,
et contrairement à la pile Wonder ne s'use que si on ne s'en sert pas
Il y a un espace dédié pour la consultation....
http://www.laserinternational.org/laser ... -feedback/
Les membres de la série, mais d'autres aussi peuvent donner leur avis...j'ignore s'ils n ont quelque chose à foutre ou si c'est une pure opération de relations publiques mais on a jusqu'au premier juin pour donner son avis (je l'ai fait , et en anglais encore, parce que vu le Covid j'avais du temps à perdre) .
Le texte suivant va paraître sur la revuede l'AFL
PUISQU'ON NOUS DEMANDE NOTRE AVIS...
Je ne sais pas vous, mais moi, de temps en temps j'aime bien lire un journal bien ringard sous tous aspects (pas de couleurs, pas de pub, des jeux de mots du temps de Grand Papa, des contrepèteries et des mots croisés aux définitions capillotractées) mais hautement informatif (pas de pub + total autofinancement = liberté de parole) et écrit sans une once de langue de bois, de placement produit, de com, et de jus de crâne de Spin Doctor)....vous (oui vous, les masters, pas que les zoomers... chais pas trop) vous avez sûrement reconnu le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, né en pleine guerre de 14-18 pour se foutre de la censure militaire et qui a parfois fait vaciller des politiciens puissants ou des grands PDG un peu trop influents (Giscard et ses diamants, Fillon et ses costumes hors de prix, Elf et ses avions renifleurs..).
Depuis les années 20, le Volatile (comme disait De Gaulle, fervent lecteur et tête de turc récurrente du canard) porte en exergue une fière devise :
La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas
C'est le détournement d'une pub (déclinée aussi en TSF au temps du Poste Parisien, avec la rime de mirliton qui va bien ) qui vantait les piles Wonder (des piles plates de 4,5V, technologie saline, zinc, charbon, gel salin et dioxyde de manganèse, emballage carton rouge et bleu avec une tête de lion)
Je précise pour les zoomers, parce que ce fleuron de l'industrie française a été « sauvé » par Bernard Tapie (c'est à dire vendu à la découpe, machines à la casse, brevets bradés aux américains, ouvriers au chômage et trésorerie empochée à la ni vu ni connu j' t ' embrouille) il y a bien trente ans.
La pile Wonder ….ne s'use que si l'on s'en sert
Pourquoi je vous cause de ça, en plus j'ai promis à Mimiche et au bureau de l'AFL que j'allais faire court (serment d'ivrogne!) pour causer d'un sujet grave dont au sujet duquel je vous ai déjà tympanisé les esgourdes : Le bras de fer entre les constructeurs de Lasers, la bataille de la communication sur les forums genre Sailing Anarchy et surtout l'attitude très ambigüe de l'ILCA , l' Asso internationale des laséristes dont VOUS ÊTES MEMBRES et qui a un gros problème de gouvernance , avec des conflits d'intérêt potentiellement aussi mahousses qu'un super-pétrolier post panamax.
Le secrétaire général de l'ILCA (l'américain Eric Faust) est très grassement payé (plus que ne l'était Jean Pierre Champion à la FFV avant la révolution de palais d'il y a 4 ans , maintenant son successeur , Nicolas Hénard, ex fine barre du Laser dans les années 80, est bénévole).
Eric Faust, salarié, un droit de vote aux décisions du World council.
La représentativité du World council est biaisée (les Européens 67 % des pratiquants, qui payent leurs cotizes, sont largement minoritaires), l'ILCA semble avoir pris fait et cause pour les constructeurs australiens et se foutre comme d'une guigne de l'envolée des prix du Laser pour le régatier de base, qui ne peut plus suivre le rythme de la gadgetisation du bateau (carbone dans tous les coins, jeux de gréements en mylar tout à fait wonderfioules et very expensive made in Australia annoncés pour bientôt, safrans et dérives miracles...qui doubleront à terme le prix déjà salé du bateau pour une augmentation de performances de un ou deux pour cent (un truc aussi con que de coller des jantes en magnésium et des freins de Formule 1 en Carbone à une Dacia Sandero)...et cerise sur le gâteau, l'abandon du nom historique Laser et du logo « starburst » l'étoile de la lumière coordonnée / amplifiée /stimulée qui rend tant de services dans les laboratoires mais aussi pour des applis aussi prosaïques que la lecture des DVD ou les mesures des pièces d'appartement pour les poseurs de moquette
L'offensive des australiens pour imposer leur ILCA dinghy était aussi bien préparée que l'attaque d' Hitler et de Guderian sur la Ligne Maginot en 1940...les ILCA Dinghies auraient dû débarquer en fanfare lors du mondial jeunes World Sailing, prévu au lac de Garde ce printemps , les problèmes de jauge éventuels étant aplanis par un jaugeur apparemment acquis à la cause de l'ILCA dinghy...
Derrière tout aurait suivi pour dézinguer en grand style l'actuel constructeur Laser Performance (dont le PDG n'est ni un chevalier Blanc, ni un perdreau du jour..et encore moins un voileux pratiquant)...seulement voilà, le COVID 19 a gelé toute cette belle mécanique comme l'hiver russe transformant en goudron compact l'huile du moteur d'un Panzer....
Les européens de l'Eurilca (qui est gérée sur des bases bien moins onéreuses, organise ses réunions annuelles dans des hôtels bien plus basiques et salarie au compte-gouttes le nombre strictement nécessaire de professionnels) se sont fâchés, ils ont demandé des comptes, (l'ILCA a fait le coup du mépris) .
Le constructeur anglais a suscité une nouvelle classe Laser « canal historique » (THE LASER CLASS ) qui demande son affiliation à World Sailing (la fédé internationale , exIYRU /ISAF, institution elle aussi en pleine crise de gouvernance doublée d'une crise financière -locaux hors de prix à Londres et chaîne de télé à thème voile ruineuse, dont l'audience et la visibilité médiatiques sont comparables en taille à un noyau d' atome d'hydrogène en vadrouille vers Bételgeuse...vous voyez d'ici le tableau).
Bref pour paraphraser le Hamlet de mon vieux pote Guillaume Hochepoire * il y a quelque chose de pourri au royaume du Laser et c'est à l'ILCA que ça sent le plus mauvais...
Du coup cette institution qui nous avait fait le coup du vote surprise sur l'appli Survey Monkey, vote que j'ose appeler bidon, expédié en un petit mois sur une appli smartphone cryptique ,vote qui donnait au tandem ILCA , Performance Sailcraft Australia le pouvoir de modifier le bateau n'importe comment sans plus jamais consulter la base des pratiquants, via le Manuel du constructeur, l'ILCA commence à être mise en cause elle-même (après avoir trompeté sous paravents et par forumeurs courageusement anonymes interposés que le constructeur anglais était mort et enterré) .
Les européens renâclent, l'opposition s'organise, le COVID 19 a bloqué en rase campagne la belle mécanique de l'offensive des kangourous et du coup comme çà, en toute innocence virginale, l'ILCA se décide à consulter la base, pas par un référendum contraignant, non, trop malins, mais par une vaste et informelle consultation concernant la réforme de sa constitution (ce que nous français nous appelons moins pompeusement les statuts d'une association.).
Donc pour une fois qu'on nous demande notre avis ...exprimons nous
La démocratie associative, comme la Liberté de la Presse,
et contrairement à la pile Wonder ne s'use que si on ne s'en sert pas