Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

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olivier81
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par olivier81 » 07 juin 2012, 20:26

autant on avais parlé il y à quelques temps d'un laser équipé d'un gréement de 420;au moins,on peut mettre les trapèzes :lkj :lkj
le voilier est le moyen le plus lent;le plus inconfortable et le plus humide pour se rendre dans un endroit où l'on a rien à faire !!!!!

f.s56
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par f.s56 » 08 juin 2012, 07:30

Je crois que pour moi, il me faudrait un flotteur de chaque côté!!! :lol:
:lkj

fabrice
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par fabrice » 08 juin 2012, 11:42

f.s56 a écrit :Je crois que pour moi, il me faudrait un flotteur de chaque côté!!! :lol:
:lkj
Un weta 4.4 donc :mrgreen:
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LASEROLOGUE
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par LASEROLOGUE » 08 juin 2012, 21:15

Pour le plein vent arrière en Laser, il faut voir suivant les circonstances : forte houle ou eau plate, besoin d'assurer ou prise de risque pour attaquer suivant le classement de manche ou le général (places à conserver à gagner ou alors ..plus rien à perdre)

La clef c'est que la direction est assurée par la gîte et la contre gîte plus que par le safran et effectivement çà s'apparente un peu à la conduite d'une planche où d'un surf..mais il vaut mieux s'accroupir en calant les genoux et cuisses contre les flancs de cockpit pour mieux sentir le bateau...plus on est bas , plus on abaisse le centre de gravité de la coque et moins on roule .

A noter que la dérive doit être utiliser intelligemment : trop haute le bateau pendule, beaucoup trop haute elle peut se prendre dans la bôme , trop basse elle fait crochepied, et emp^che aussi de bien partir en surf sur les vagues....

Si le bateau se met à penduler, on peut descendre brutalement la dérive au moment où il passe par la verticale pour stopper le death roll, le coup de roulis mortel à contre...

côté voile , le plus rapide quand il y a des vagues c'est le "S curving"
un coup en fausse panne, un coup au largue de manière à toujours surfer exploiter au mieux les vagues surfables dans le clapot croisé...il y ades fois on dirait le parcours d'un ivrogne mais c'est bien plus efficace que la ligne droite..et beaucoup plus exigeant aussi (il faut de l'entraînement , toujour de l'entrainement) les très bons naviguent 3 ou 4 fois par semaine...

En fausse manne effectivement il y a des circonstances où il faut faire du quasi rappel côté voile, torse au de là du liston, pour ne pas dessaler à contre.

Si on veut assurer à tous prix, mieux vaut reborder une fois qu'on est au vent arrrière , et aller droit...si on reborde, on diminue la dissymétrie entre le centre de voilure et le centre de carène ..le bateau à moins tendance à tirer du côté opposé à la voile et l'écoulement est quasi laminaire (le vent attaque par la chute et s'écoule vers le mât..alrs que sinon avec la voile débordée à 90° c'est un écoulement alternatif qui provoque le roulis rythmique

(le pire c'est si la ferrure de hâle bas s'est arrachée (çà m'est arrivé à Brest par force 7) la voile se met en "cornet de frites" et dégueule dans le haut de la chute en provoquant des embardées.

Pour être complet il faut dire que le radioalm est beaucoup plus gérable , que le standard...le mât est moins haut et beaucoup moins lourd....donc l'inertie pendulaire est nettement réduite.

Le sea hopper a une dérive qui peut basculer un peu vers l'arrière, ce qui est en principe avantageux..mais comme elle est beaucoup moins bien calée que celle du Laser, et moins raide , ça crée un jeu qui ne demande qu' ^amplifier le roulis.

De même barre safran, et aiguillots doivent avoir été super ajustés..on n'imagine pas piloter une moto de course à grande vitesse avec des roulements de colonne de direction pourris et pleins de jeu...

f.s56
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par f.s56 » 09 juin 2012, 07:44

Merci à tous pour vos conseils.
La leçon à retenir c'est qu'il faut que j'étanchéifie correctement mon mat, avec éventuellement du polystyrène extrudé à l'intérieur de la partie haute.
Que je prévois un système de flotaison en tête lorsqu'il y a un peu plus d'air.
Que je teste les différentes méthodes de navigation dont vous m'avez parlé... celle de border la GV pour présenter la chute me plait car je ne suis pas en régate donc je préfère prendre mon temps plutôt que de chapoter.
Il faut que je revois la retenue de dérive, j'avais fait un montage pour éviter qu'elle ne remonte au près mais là j'étais au portant donc je l'avais remontée et lors de mon désalage, le temps de me libérer d'un bout autour de ma jambe et de faire le tour, comme le mat avait commencer à s'enfoncer elle avait disparue du puit donc plus rien pour retenir le bateau qui avait tout le temps de finir de tourner et de me foutre dans la merde... :wx

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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par sunfish » 09 juin 2012, 08:11

Mais non ce n'est pas un bide ,bien au contraire

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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par LASEROLOGUE » 09 juin 2012, 12:05

Le sandow pour ne pas perdre la dérive ...c'est le B.A BA...

le mât étanche en laser çà rend quasi inutile le flotteur de tête de mât ( une trentaine de litres dans un haut de mât 0, 5 Dm X 3,14 X 20 Dm = 31,4 Dm3 ou litres de flottabilité)...mais un haut de mât plein c'est 30 litres de flotte , soit 30 Kilos très mal placés avec un bas de levier bien plus grand que la dérive, soit plus qu' un jerrycan plein amarré à mi hauteur du mât)....et en plus çà ne se vide pas si l'entrée d'eau est par le bouchon d haut (cas des mâts compatibles).

Les techniques de navigation, çà se perfectionne sur l'eau (entraînement)..par contre le sea hopper est vraiment bas sur l'eau , plus que le Laser qui n'est déjà pas bien haut et quand le cockpit est plein il est encore plus galère...

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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par fabrice » 09 juin 2012, 14:15

Pour rendre le mât flottant : La PU en bombe ça le fait ?
Vous savez le truc jaune qui mousse comme un fou ?
J'avais essayé avec un vieux bout qui me restait de le mettre dans une bassine en plein soleil (après séchage bien sûr) : Aucune déterioration après 1 mois, aucune prise d'eau.
Pour autant je n'ai jamais osé en mettre dans un mât par crainte d'emprisonner de l'eau.
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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par LASEROLOGUE » 09 juin 2012, 14:43

AMHA...mauvaise idée...tu vas retenir de l'humidité salée dès l'instant que ton mât aura pris un peu d'eau et le mât se corrodera par le dedans (çà va très vite et c'est irrémédiable)...si c'est un simple tube il suffit de le boucher aux 2 bouts avec les bouchons d'origines bien enduits de sika + si tu veux être sûr , 2 tranches de frite flottante de plage en mousse, bien beurrées de mastic sikaflex polyuréthane PF 11 FC (+ efficace que le silicone).

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Re: Portant en laser lorsqu'il y a de l'air.

Message par f.s56 » 09 juin 2012, 17:39

J'avais déjà parlé ici même de la retenue de dérive, j'ai bien un sandow mais qui n'a pas gardé la dérive dans le puit, elle a glissée quand la coque était à environ 110 ou 120° de gite. 9a m'a permis de ne pas la perdre au moins mais comme j'étais au portant il n'en restait pas beaucoup dans le puit dèjà...

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