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Bonjour,
j'ai en ma possession 2 dérives pour 505 de formes différentes.
Quelle est l'intérêt d'installer l'une ou l'autre? Cordialement REINE DE STRABO

alors à voir car on dirait que la 2 est un peut plus longue depuis l'axe que la 1;le mieux c'est de les essayer pour vérifier qu'une fois rentrée elle ne dépasse pas du puits sous la coque
arf la 1 est typique des dérives début des 70 comme j'ai sur le 5339;alors que la 2 est plus comme mon Parker 6316 de 1978

dernier point,voir leur état et éventuellement les tester entre deux tréteaux pour essayer de voir la solidité en pesant dessus
quand on redresse le bateau ça force beaucoup surtout si le bateau fait chapeau,et une dérive qui casse où commence à émettre des bruits de craquement c'est pas top

Il faut aussi essayer la plus longue pour voir si elle rentre bien dans le puits entierement en longueur... sinon ça dépasse et c'est génant pour poser la bateau sur la mise à l'eau.... j'ai étais obligé de couper 7cm d'une dérive moderne pour la poser sur mon ancien 505 Parker de 1972.......

Pour la forme, il y a eu plusieurs type, avec modéle dent de requin, planche à pain, certaines trés larges... d'autres trés longue et étroites... et même goute "d'eau inversée" avec une sorte d'élargissement arrondi dans la partie basse...... d'autre format son biseauté sur la partie haute pour vriller un peu lorsque l'eau appui dessus... il semblerait que ça fasse gagne en cap.... mais bon.... ça c'est pour les pros...

Du moment qu'elle soit solide, pour une pratique amateur, la forme est pas trés importante...

La forme de la première en aile elliptique est meilleure.... à état de surface comparable

Un petit mot en plus de ceux des experts qui se sont déjà exprimés: j'ai dû changer la dérive de mon Rondar de 74, qui était fissurée et déjà plusieurs fois "réparée" avec des couches de résine. J'en ai trouvée une d'occasion (pas facile, car il n'y a pas que la longueur ou la forme à prendre en considération , ll y a aussi l'épaisseur!). Après donc avoir adapté l'épaisseur, il a fallu la couper en longueur, mais en laissant env. 5cm de plus que celle d'origine, - pourquoi pas? - puisque ça pouvait rentrer dans le puits. Mais l'équilibre sous voile est changée! Evidemment ! J'aurais dû y penser. Pour le moment, je choisis de ne pas y retoucher et modifie les réglages en route, en particulier au portant: dérive davantage enfoncée au largue. Mais cela présente des inconvénients aussi.
Moralité: la forme d'origine, la longueur, la largeur d'origine etc sont mieux adaptées au bateau ! Donc, méfiance et circonspection!

Bonjour,
merci pour ces avis, en fait la n°1 était montée sur le bateau, la n°2 étant dans le reliquat de pièces avec un second safran.
Donc le jour J, je naviguerai avec la n°1.

tiens;avant d'installer l'une où l'autre,est ce que tu peut les peser

Sur l'ancien cinquo parker de mon vieux pote Loïs Turquem , le Ké Long, anciennement le Gibbiesd'un coureur autrefois connu nommé Sadoc il y avait plusieurs trous pour l'axe de dérive dans le massif à la base du puits (un en service et 2 bouchés à l'Araldite puisque ce bateau avait encore un puits de dérive, un pont Av et un barrot arrière en bois, sans compter divers autres pièce sde chapente) ...apparamment çà n'est pas très défini par la jauge...en 420 çà l'est ...en théorie mais pour monter une dérive résine de Nautivela à la place d'une fragile dérive en bois Rondar sur un 420 rondar que je mettais en usage école j'ai bel et bien dû reboucher à la strat le trou de la dérive et le refaire à côté...sinon la dérive (qui avait le même outline) ne passait pas dans le puits...il y a donc des petits magouilleurs et en plus en cinquo quand on a installé des avaleurs dans le nez (début des années 70) le gréement a été reculé d'une bonne vingtaine de centimètres et il a fallu jouer sur la dérive et la limite de tolérances des cadènes pour garder le bateau équilibré.

Pour l'Outline du safran et de la dérive, Buffet, Nottet et pas mal d'autres conseilaient la forme en demi ellipse ou en quart d'ellipse (façon aile de spitfire, qui était celle des fairey Marine originaux...réelle efficacité ou fétichisme de l'avion chouchou des british ...???mystère???)...Mais bon, une dérive plus trapézoïdale a probablement plus de surface à longueur égale... et j'avoue ignorer comment se fait la jauge de la dérive en cinquo...ce que je sais c'est que beaucoup de dérives ont été essayées, en particulier les dérives orientables pour caper plus au près...mais elles exigent soit un puits constuit exprès pour, soit une chirurgie lourde pour adapter une dérive orientable pas prévue d'origine

Tien, une derive longue orientable de 505.
.

Plutôt que de se poser des questions sur la jauge de la dérive, voir les règles de classe, consultables ici : http://www.cinquo.org/wp1/?page_id=68.

Extrait :
5.6 Puits de dérive et bancs
5.6.1 Les dimensions intérieures du puits de dérive doivent être conformes aux tolérances spécifiées
par les dessins de jauge. Aucun système provisoire ou mobile ne peut être inséré dans le puits.
5.6.2 Des bancs, des renforts ou des raidisseurs peuvent être posés en travers de la coque jusqu’à
3581 mm du couple 11. Ces éléments ne doivent pas être réalisés de façon à former un deuxième
plancher ni une réserve de flottabilité supplémentaire.
5.7 Non utilisé
5.8 Poids ...
5.9 Numéro de voile ...
6.0 Dérive, gouvernail et barre
6.1 On ne doit utiliser simultanément qu’un seul gouvernail et une seule dérive pivotante. A tout
moment, en navigation, les deux faces de la dérive et du gouvernail doivent présenter des profils
semblables. Les dérives latérales, les dérives sabres, les hydrofoils, les volets, les plaques et les
systèmes analogues sont interdits.
6.2 La dérive pivotante doit rentrer dans le puits et ne pas dépasser sous la coque lorsqu’elle est
complètement relevée. Le bord de fuite peut dépasser au-dessus du puits lorsque la dérive est
entièrement ou partiellement relevée. Aucune partie du bord d’attaque, pour la zone située au-delà
de 300 mm de l’extrémité et qui ne peut dépasser sous la coque, ne doit pouvoir remonter plus de
200 mm au-dessus du fond de la coque. Aucune partie de la dérive ne doit dépasser de plus de 1450
mm sous la coque.
6.3 Le gouvernail doit être suspendu au tableau et aucune partie ne doit traverser la coque. La barre
peut traverser le tableau par un sabord ou passer au-dessus.