En effet. Pour s'en convaincre, il suffit de lire le chapitre 7 des Règles de classe, dont voici le début :coucoudou a écrit :la jauge n'impose rien à ce sujet ....corentin94 a écrit :petite question a quelle hauteur max doit se trouver le support du double tangon sur le mat ?
"7.0 Espars
7.1 Généralités
7.1.1 L’objet de ces règles est de garder le plan de voilure de la classe réellement au même dessin, tout en laissant aux propriétaires assez de liberté pour régler leur gréement comme ils le souhaitent."
Toutes les règles de classe 5o5 sont visibles là : http://www.cinquo.org/wp1/wp-content/up ... R_2015.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
Leur objet est de garantir que chacun court avec le même support (la coque) et le même moteur (le gréement et les voiles). L'endroit idéal pour le support de tangon, c'est celui qui permettra d'exploiter au mieux la longueur du tangon, c'est-à-dire de l'avoir à l'horizontale ! Dans le temps, avant le lance-tangon, il fallait laisser à l'équipier la possibilité d'accrocher le tangon sur le mât. Autrement dit, pas trop haut ! Je me souviens qu'au largue, ma femme était obligée de monter sur l'étambrai pour ce faire... Pas terrible pour l'efficacité !
Avec le lance-tangon - et donc le double tangon - il faut laisser au gréeur (moi) la possibilité de passer les bouts dans les poulies lorsqu'on prépare le bateau. Ce qui revient à maintenir ces poulies à une hauteur "raisonnable".
De plus, si on met ces poulies trop haut, la pression du tangon sur le mât va cintrer celui-ci à l'envers. Pas terrible pour l'esthétique (le mât cintré à l'envers, c'est moche), ni pour le rendement (le tangon recule, donc le point d'amure du spi aussi).
J'attends un commentaire approbateur de Coucoudou ou de Gaston, qui ne manqueront pas de l'illustrer avec un de leurs croquis bien plus parlants que tout mon baratin.