Tout à fait, PJ47PJ47 a écrit :Dans le vent fort certains bateaux prennent un ou deux ris dans la GV mais gardent le spi car il tire l'étrave vers le haut et limite le risque d'enfournement (contrairement à la GV)
Je voudrais profiter de ton message pour partager un conseil simple et efficace mais peu répandu à ma connaissance. Par vent fort sous spi l'instabilité la plus répandue est celle de l'auloffée involontaire où le bateau se tourne au lof (vers la direction d’où vient le vent) et la force du spi met le mât dans l'eau. La voile déstabilisante dans ce cas n'est pas le spi mais la GV qui produit le moment qui fait tourner le bateau au lof. En cas de départ au lof le moyen le plus rapide de réduire ce moment défavorable est de vriller la GV en choquant le hale-bas en grand.
Donc par vent fort un équipier doit avoir la main sur le hale-bas et le libérer en cas d'alerte. Alternativement en balade, si on veut réduire le risque sans avoir à prendre un ris dans la GV, on libère le hale-bas et choque un peu l'écoute pour bien vriller la GV. En régate en principe on réduit ce vrillage au minimum compatible avec l'état de la mer (vrillage quasi nul par mer plate).