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Bonjour,

Je viens de m'acheter un 420 et en le gréant je me suis aperçu que le système pour fixer les haubans au mat était des simples crochets qu'on encastre dans le mat.
Tout va bien quand on est sur l'eau mais en cas de dessalage, les haubans peuvent très facilement s'enlever et dans ce cas là pour les remettre en pleine mer, ça risque d'être galère...
J'ai pensé à mettre un simple élastique mais ce système me parait un peu précaire...
Quelqu'un aurait il une idée ? ou pourrait me faire partager son expérience?
Merci d'avance

Lorsque le bateau est sous tension, il n'y a aucun risque que les haubans se décrochent en cas de désalage. En revanche, ce que tu peux faire, c'est mettre un bout de greytape par dessus de manière à ne pas les perdre quand le bateau est démâté, ça évite de les perdre sur la route par exemple.

Je dois surement me tromper mais je croyais que le haubans sous le vent devait etre un peu plus "lache" en navigation non ??
Dans ce cas, en cas de dessalage, il pourrait s'enlever ??

Ca c'est sur les gros bateaux , où l'étai (le câble fixe à l'avant) est a tension constante.
du coup , en nav les haubans sous le vent sont mous et les ridoirs se dévissent parfois tout seuls (si pas bloqués ou assurés) avec une belle catastrophe au virement de bord.
Sur un dériveur léger , le gréement est mis sous tension par le câble incorporé dans le foc (le guindant) et la drisse qui sert à le hisser .

On met ce câble sous une telle tension que le bateau se déforme un peu (à l'aide de dispositifs divers genre palans , leviers crémaillère ou technique de l'arbalète) et ce afin d'avoir un bord d'attaque du foc suffisamment tendu pour remonter au vent sous l'angle le plus serré possible.

Dans ces conditions , le hauban sous le vent n'est pas mou, même si avec un dynamomètre on mesurerait moins de tension qu'au vent.

Notable exception , le Hobie Cat 14 ou 16 : sa plateforme se déforme beaucoup , on ne peut pas lui infliger une tension de foc sauvage et donc son hauban sous le vent est parfois assez mou..ce qui n'empêche pas d'aller vite (mais avec un cap pas très pointu au près)

probleme de cap au près compensé ( d'une certaine facon ) par la quete du mat ?
me trompeuje ?

sunfish a écrit :probleme de cap au près compensé ( d'une certaine facon ) par la quete du mat ?
me trompeuje ?

Pas uniquement.?
On peut aussi jouer sur
1/ les réglages de voiles: plus de puissance dans la grand voile et notamment sur la chute rendra le bateau ardent.
2/ l'assiette : un légère gite permet de lofer plus naturellement (sans mettre de barre)

Il faut voir que la quête a deux effets: 1/ reculer le centre de voilure, 2/ ouvrir la chute du foc (donc diminuer sa puissance) et agrandir la fente entre GV et foc (augmentation de la puissance de la GV).

Merci beaucoup pour vos réponses très précises.
Un dernier point que je voudrais vérifier: dans le cas d'un dériveur léger, l'étai sert juste quand le bateau n'est pas sous voiles ?
Pcq en navigation, il ne doit pas etre tendu vu que c'est le guindant du foc qui est tendu ?

attention;tu as des dériveurs comme la caravelle ou l'étai reste tendu;
pour cause,le guindant du foc n'as pas de draille(cable acier)mais par contre,il y a des mousquetons le long du guindant pour accrocher le foc à l'étai(tout les 70 cm environ)

chaarles a écrit :Merci beaucoup pour vos réponses très précises.
Un dernier point que je voudrais vérifier: dans le cas d'un dériveur léger, l'étai sert juste quand le bateau n'est pas sous voiles ?
Pcq en navigation, il ne doit pas etre tendu vu que c'est le guindant du foc qui est tendu ?

Tout a fait, enfin presque. C'est vrai sur tout les bateaux récents dont le foc n'est pas endraillé (attaché à l'étai). Mais de toutes façons, le guindan du foc doit être tendu et pas simplement attaché.

tout à fait!!!!mais on ne peut pas;et il ne faut pas étarquer à la sauvage(équipier tirant de son poids sur l'étai comme les 420 et similaires!!!)sinon;dommage le foc!!!!